Les équivalents textuels pour du contenu non textuel sont une partie importante de l'accessibilité. Cependant, l'inverse est également possible : dans certains cas, vous utilisez justement un équivalent non textuel pour le texte sur une page. Pensez à une vidéo dans laquelle un concept complexe est expliqué ou à la traduction du texte en langue des signes. Si toutes les informations se trouvent également dans le texte, ce fichier multimédia est un 'média de remplacement pour un texte'.
Quand peut-on considérer un fichier comme un média de remplacement ?
Si le fichier multimédia ne contient pas plus d'informations que ce qui est déjà présenté dans le texte (directement ou via des équivalents textuels), vous pouvez le considérer comme un média de remplacement pour le texte. Le fichier multimédia doit cependant être étiqueté comme tel. Utilisez à cet effet par exemple l'équivalent textuel concis. Indiquez qu'il s'agit d'un média de remplacement et indiquez où se trouve le texte correspondant.
Les médias de remplacement peuvent être :
- uniquement du son
- uniquement des images en mouvement
- une combinaison d'audio et de vidéo
Quelles conditions d'accessibilité ne s'appliquent pas à un média de remplacement ?
Si un fichier multimédia donné peut être considéré comme un média de remplacement pour un texte, les exigences suivantes ne doivent pas être remplies pour ce fichier, à condition qu'il soit étiqueté clairement comme média de remplacement :
- 1.2.1 : Proposez une transcription ou une audio-description pour les extraits audio et les images en mouvement (sans son) préenregistrés.
- 1.2.2 : Proposez des sous-titres pour les vidéos préenregistrées dans lesquelles tous les sons importants sont enregistrés.
- 1.2.3 : Proposez une audio-description ou une transcription pour les vidéos préenregistrées.